S'inspirer durant la Semaine mondiale de l'entrepreneuriat
Tu ne le sais peut-être pas, mais on en plein dans la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat. Les thèmes choisis pour l’édition 2018 m’interpellent particulièrement cette année. Ayant eu l'opportunité de participer à une mission entrepreneuriale cet automne, ces thématiques ont accompagné mes réflexions lors de mon voyage. À mon tour maintenant de guider tes réflexions sur le monde des affaires!
Femmes
Un écart existe entre le taux d’intention d’entreprendre entre les hommes et les femmes, et ce partout dans le monde. Bien que l’Indice entrepreneurial 2018 nous révèle que l’écart se rétrécit au Québec, la situation demeure préoccupante lorsqu’on entend les femmes dire qu’elles ne se sentent pas compétentes et ne croient pas avoir les capacités à démarrer une entreprise.
Jeunesse
On voit un boom entrepreneurial chez les "milleniaux" depuis quelques années. Surtout au niveau de l’intention d’entreprendre qui est passé de 11% à 36,9% entre 2009 et 2018 toujours selon l’Indice. Il y a aussi plus de jeunes propriétaires d’entreprises au cours de la même période… Par contre, il faut garder en tête qu’un jeune sur quatre a fermé son entreprise avant la fin de la première année d’exercice…
Ecosystème connecté
Travailler tous ensemble pour créer des modèles innovants, c’est là-dessus que repose la richesse économique du Québec. Le réseautage doit être imaginé en ce sens et les entrepreneurs devront saisir les opportunités de partenariat. C’est d’autant plus vrai quand on constate que près de 10 000 entreprises pourraient fermées d’ici 2024, faute de relève.
Partir en mission entrepreneuriale
Cette philosophie entrepreneuriale était d’ailleurs au centre de mon expérience ultra enrichissante aux #Journées Jeunes Entrepreneurs Francophones à Louvain-La-Neuve en Belgique en septembre dernier. L’événement portait sur les thématiques « entrepreneuriat féminin », « économie circulaire » et « le français dans le monde des affaires ».
#JJEF
C’est le Bureau International Jeunesse (BIJ) de Wallonie-Bruxelles qui était le coordonnateur de ces journées thématiques. Plusieurs partenaires ont rendu possible cet événement formateur dont Les Offices Jeunesses Internationaux du Québec (LOJIQ).
En créant une mission à laquelle les entrepreneurs devaient envoyer leur candidature, LOJIQ a supporté la participation d’une douzaine de jeunes entrepreneurs d’un peu partout au Québec. J’ai eu l’opportunité de me joindre à la délégation québécoise afin de recevoir les formations et de participer aux discussions entourant l’entrepreneuriat jeunesse.
La première journée des #JJEF, j’ai écouté attentivement le témoignage des entrepreneurs québécois, français, belges, marocains et algériens sur l’entrepreneuriat au féminin et l’économie circulaire.
Tour à tour, les entrepreneures ont déboulonné les mythes entourant la plus grande difficulté pour les femmes à recevoir du financement ou encore à la conciliation entrepreneuriat-vie familiale. Un véritable regard critique sur la façon de réfléchir cette question!
Une fois la salle bien réchauffée et les idées en ébullition, on passe au 2e panel. Les exemples d’entreprises fonctionnement sous le principe de l’économie circulaire partout dans le monde avaient de quoi inspirer nos jeunes entrepreneurs québécois.
Les ateliers pratiques de l’après-midi servaient à appliquer concrètement les concepts abordés durant la matinée. De mon côté, j’ai testé mes connaissances avec un « jeu » de sensibilisation sur l’économie circulaire du nom de Circul’Eco. Tu peux retrouver de l’info sur cet atelier ici.
La deuxième journée s’est déroulée sur la route avec des visites d’entreprises. Le parcours auquel j’étais inscrite m’a fait découvrir un incubateur d’entreprise durable du nom de Green Bizz conçu entièrement de façon écoresponsable et avec le principe de l’énergie passive. Une des entreprises incubées à cet endroit nous a ouvert les portes de sa cuisine où tout est pensé de façon à réduire l’impact écologique.
On s’est ensuite dirigé vers Bel Expo, une exposition interactive sur l’environnement et la consommation où l’on devait relever une douzaine de défis. Pour terminer la journée, on a simplement traversé le square Tour & Taxis pour se rendre chez Permafungi, une entreprise d’économie sociale qui recycle le marc de café des restaurateurs pour y faire pousser des champignons.
La dernière journée, nous avons reçu quelques conseils sur la technique de présentation éclair. Chacun devait ensuite préparer sa présentation et les tours de tables ont débuté sous la formule speed-meeting. Bravo au BIJ qui ont repoussé les limites du réseautage en offrant une carte de rendez-vous avec les mentions « maintenant », « avenir », « inspiration » et « partenariat » aux participants afin d’ajouter du concret à nos discussions de l’après-midi.
Bien au-delà des nouvelles connaissances que j’ai acquises au cours de ce séjour, j’ai aussi eu l’occasion de réseauter et de découvrir de nouveaux modèles d’entrepreneurs inspirants de partout dans le monde.
Favoriser la mobilité des jeunes entrepreneurs
Partir en mission avec LOJIQ est une opportunité que je souhaite à tous, et je peux même t’aider à le faire! Tout ce dont tu as besoin, c’est d’avoir la curiosité d’apprendre, la motivation de t’inscrire et … un passeport pour partir! Les frais de participation, de transport, d’hébergement et même d’assurances seront couverts en partie ou en totalité par LOJIQ. Les missions touchent différentes thématiques : culture, arts, construction, agroalimentaire, environnement... La durée et les destinations sont aussi variées. Passant de quelques jours au Canada ou à l'international, elles peuvent aussi prendre la forme d'un stage de quelques mois dans un pays étranger. Il y en a vraiment pour tous les profils, fais des recherches et crée ton profil de participant!