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Série ambassadeur CJE : l'histoire de Claudia Mongrain

Ambassadeur CJE
Claudia Ambassadrice
Corps

Après le lancement officiel de notre nouvelle image de marque, il est maintenant temps que tu fasses la connaissance de nos ambassadeurs. Laisse-toi inspirer par leur histoire, c’est la première étape de ta mise en action vers ton objectif de recherche d’emploi, de retour à l’école ou de projet d’affaires. L’histoire de Claudia est une vrai « aventure Carrefour », à toi de le constater!

Moi et quelques autres intervenants du CJE avons eu la chance d’accompagner, via le projet Eldorado, plus de 250 personnes à l’étranger. On parle de 21 groupes étalonnés sur 10 ans de projets. Un nombre incalculable de vies changées, tant pour les gens de notre pays d’accueil, le Guatémala, que pour nos Québécois Eldoradiens.

Moi et Josianne, ma collègue aventurière, avons accompagné personnellement 8 de ces groupes. Dans ces aventures, nous en avons vu de toutes les couleurs; nous avons accompagné des participants en extase de la découverte d’une nouvelle culture, d’une nouvelle langue et d’un nouveau pays. Nous avons également accompagné des voyageurs bouleversés par le choc culturel, par la maladie, par la pauvreté, par le deuil, par le reste du groupe avec qui il n’était pas facile de trouver un espace de liberté. De ces participants transformés par cette grande rencontre avec le réel, j’aimerais aujourd’hui te parler de notre ambassadrice Claudia.

Eldorado au Guatemala

À l’entrevue de sélection, elle s’était présentée avec sa candeur et sa simplicité, sa transparence et son authenticité. Un p’tit bout de femme tout pétillant avec ses grands gestes, sa voix qui porte et son regard vif. On s’est dit; on la veut dans le groupe, ça va être beau de la voir cheminer personnellement et dans son retour à l’école. Parce que vois-tu, c’était ça aussi le but; raccrocher, terminer son secondaire.

Dans le projet et lors du voyage, Claudia s’est démarquée par sa capacité à mettre les bouchées doubles pour atteindre ses fins; comme un petit bulldozer, elle réussissait à tasser les difficultés dans un coin et à se libérer de l’énergie pour continuer. Parlant de bulldozer, Claudia, la pelle à la main mixait le ciment, creusait la terre, portait l’eau, gravissait le volcan Pacaya. Le Guatemala c’est aussi un « boot camp » ou l'on prend conscience de l’importance du corps si l'on veut relever les défis de l’existence. Claudia a laissé au Guatemala quelques kilos qui n’auront jamais repassé les douanes canadiennes. Parlant de volcan, Claudia a vécu toutes les émotions avec intensité; dans la beauté qui fait frémir et dans la colère qui explose, dans la tristesse qui laisse des coulées sur les joues. Ce qui est drôle c’est que Claudia malgré son caractère volcanique savait demeurer entourée. Comme le volcan entouré de villages, il faisait bon vivre près de Claudia. On sait que les gens demeurent près des volcans pour les avantages qui s’y rattachent; la terre y est fertile, la nature généreuse, le climat agréable. Pour garder la même métaphore, Claudia aidait, écoutait, pardonnait, riait.

Mais ses plus grands défis, c’est le nez dans les livres qu’elle les as relevés, un numéro à la fois, un crédit à la fois. Avec l’aide pédagogique appropriée, avec des moyens technologiques, mais surtout, avec la force de bulldozer qui lui est propre. Ce qui est drôle c’est que Claudia a un grand rire franc, un regard sur la vie simple et courageux. C’est un bulldozer qui voyage léger. Beau temps mauvais temps, hiver comme été, c’est souvent à pied qu’elle faisait l’aller-retour au centre d’éducation aux adultes. Quand elle me disait ça, j’étais fier d’elle. Ça me rappelait les marches interminables qu’on faisait au Guatemala, entre nos familles d’accueil et notre école d’espagnol.

Claudia avec M. Jean Charest

Je me souviens également d’une soirée à Montréal où Josianne avait soumis la candidature de Claudia pour les bourses du Réseau des Carrefours jeunesse-emploi. C’était déjà tout un défi de se présenter devant tous ces gens, elle qui n’aimait pas du tout se retrouver sous les feux de la rampe : l’idée d’un simple exposé oral devant un groupe en français lui faisait vivre toutes sortes d’émotions. Mais, j’aimais bien mettre Claudia au défi et je lui proposai d’aller parler à notre invité d’honneur pour la soirée; M. Jean Charest. Elle me regarde et me dit : « toi pis tes maudites histoires… je te connais avec tes niaiseries, mais je suis sûr que tu penses que je vais dire non ça fait que, awèye, t’es pas game…! » Elle avait raison, je ne pensais pas qu’elle m’inclurait dans le défi! Petit bulldozer va!

Claudia - Ambassadrice CJE

(légende : crédits : Étienne Boisvert Photographe)

Dans toute cette séquence, il est facile de comprendre pourquoi on l’a choisie comme ambassadrice : elle représente les valeurs du CJE. Elle a su se réinventer en raffinant ce qu’elle voulait être, en donnant ce qu'elle a de meilleur, à grands coups d’efforts, d’introspection et de réalisations. Elle représente la vivacité de la jeunesse, et la capacité de réaliser l’impossible. Qu’est-ce que t’en dis Claudia?

Ton accompagnateur, Pancho

Publié par

Francis Périgny
Je fais partie des vieux meubles au CJE! 13 ans de métier! C’est fou ce que ce travail m’a permis d’accomplir; voyages, apprentissages de toutes sortes, création de projets et de liens infinis! J’aime tout ce qui est créatif et je suis en même temps un gars pragmatique et terre à terre. Bizarre de mix! J’aime jouer de la musique, construire des choses, aider les gens et faire mon fin finaud avec des jokes que moi seul trouve drôles!