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Fausses nouvelles : comment les reconnaître

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Au printemps dernier, j’ai eu la chance d’assister à une série d’ateliers sur l’utilisation des outils numériques présentés par le projet AlphaNumérique. Dans cette série d’ateliers, j’ai participé à deux activité sur les fausses nouvelles/fake news animées par des journalistes d’expérience. J’ai eu envie de partager avec toi mes nouveaux apprentissages sur le sujet!

Sais-tu ce que c’est une fake news?

En fait, c’est une histoire fabriquée qui prend l’allure d’une vraie nouvelle dans le but de tromper des gens. J’ai appris que 9 Canadiens sur 10 ont déjà été bernés par une fausse nouvelle. D’où la raison de ces ateliers et de cet article, pour freiner ce phénomène.

Pourquoi des fausses nouvelles?

Les fausses nouvelles sont populaires parce qu’elles suscitent des émotions fortes, elles traitent de sujets controversés, elles mettent en cause des célébrités et elles sont surtout spectaculaires. En vérité, les fausses nouvelles sont largement partagées sur les réseaux sociaux et ont souvent plus de clics que les vraies nouvelles. Savais-tu que 60% des liens partagés n’ont pas été ouverts par la personne qui partage l’information.

Comment éviter de partager une fasse nouvelle?

Afin de lutter contre la désinformation, la fédération des journalistes du Québec (FPJQ), par le biais des ateliers #30 sec avant d’y croire, propose 3 choses simples à retenir pour identifier une fausse nouvelle.

  • La source : tu dois d’abord être capable d’identifier le nom du média et le logo. Par la suite, tu dois pouvoir y lire le nom du journaliste qui a écrit l’article et finalement tu dois y retrouver la date de parution. Il est aussi possible pour toi de valider l’URL (le lien internet) en fonction du nom du média sur un moteur de recherche. Ah oui, j’oubliais. Assure-toi qu’il y a une section À propos sur le site!
  • L’esprit critique : à la lecture de la nouvelle, demande-toi si ce que tu lis sont des faits ou des opinions. Est-ce qu’il y a des gens cités dans le texte? Quelles sont leurs compétences? Ces questions te permettront d’y voir plus clair et d’ouvrir ton esprit critique. Tu pourras par la suite décider de partager ou non ladite nouvelle.
  • L’intention du message : lorsque tu lis la nouvelle, est-ce que celle-ci à l’intention de t’informer ou de t’influencer? Si la nouvelle t’apprend des choses et que, tu crois que l’information est vérifiée, c’est OK tu peux la partager. Par contre, si la nouvelle veut te convaincre d’une pensée ou d’une idée c’est à ce moment que tu peux arrêter de lire et la « flusher ».

Grâce à ces nouveaux trucs pour cerner les fake news, tu auras maintenant le pouvoir de nettoyer le web une fausse nouvelle à la fois! Tu n’auras qu’à faire seulement deux petits gestes très simples pour y arriver : ne pas partager le lien et signaler la publication.

Publié par

Nancy Pépin
Intervenante au CJE depuis plus de 10 ans, on dit de moi que je suis conventionnelle, mais surtout passionnée par mon métier et par la belle jeunesse avec qui je partage mon quotidien. Ma passion pour les jeunes et ma profession se traduit dans les ateliers que je donne aux participants et les réussites de chacun d’eux m’apporte un petit plus chaque jour. J’aime aussi m’impliquer dans mon milieu au sein de comités ou de conseil d’administration, afin d’offrir aux gens la possibilité de découvrir et de grandir.