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Le conseiller d’orientation

Monde scolaire
Photo : Félix Dupont
Corps

Que tu l’appelles orientateur, orienteur ou diseur de bonnes aventures, tu parles de la même personne : le conseiller d’orientation (C.O.). Eh oui, c’est comme ça qu’on l’appelle pour vrai. Si tu es de ceux qui ne connaissent pas du tout ce métier ou tu as déjà rencontré un C.O., mais que tu n’as pas eu l’impression qu’il t’a aidé, cet article est pour toi. À tes yeux, ça peut paraître simple le métier de conseiller d’orientation, mais tu dois savoir que c’est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît et que le processus varie vraiment en fonction de tes besoins. C’est vrai que les préjugés et les mythes entourant le métier de conseiller d’orientation sont présents. Tu n’es évidemment pas le seul à être confus. C’est donc pour cette raison qu’aujourd’hui, nous voulons les démentir une fois pour toutes!

Voici la liste des préjugés/mythes les plus communs, ainsi que les argumentaires pour s’en débarrasser :

 

1. Passeur de test

 « Ce test-là va me dire quoi faire ? ». Si tu y penses quelques secondes, est-ce que c’est logique qu’un test devine ta future profession ? C’est certain que tu y entres des informations pertinentes sur toi, mais celles-ci se limitent à une interprétation fixe dans le temps qui ne tient pas compte de toutes les facettes de ta personnalité. Il est faux de penser que nous nous limitons simplement à la passation d’un test psychométrique. En effet, nous sommes notre propre outil et le test n’est pas systématiquement utilisé avec tous les clients. Avec la prudence, les tests psychométriques sont précieux et facilitent la prise de décision, lorsqu’ils sont réalisés et interprétés avec un C.O., et ne sont pas vus comme des vérités absolues.

 

2. Diseur de bonnes aventures

Scoop ! Nous n’avons pas de boule de cristal sur notre bureau et nous ne pouvons pas prédire l’avenir. Triste hein? Ce que nous pouvons faire, c’est t’accompagner dans un processus d’orientation qui te permettra de mieux te connaître (intérêts, aptitudes, valeurs, exigences, etc.) et d’avoir une meilleure connaissance sur l’information scolaire et professionnelle. Il est important que tu sois ouvert à parler de toi et à être actif dans tes démarches. Bref, à la fin du processus, tu auras une meilleure connaissance de toi et de ce que tu veux, et la décision te ressemblera.

 

3. «J’ai déjà vu un C.O. au secondaire et ça ne m’a servi à rien».

Lorsque tu vas voir une infirmière pour une prise de sang, il peut arriver que celle-ci n’y arrive pas du premier coup. Or, il est rare d’entendre quelqu'un insinuer que toutes les infirmières ne sont pas aptes à cette tâche.  Or, si nous suivons cette logique, il devrait en être de même pour les conseillers d’orientation. L’important, c’est de ne jamais généraliser une mauvaise expérience à l’ensemble des professionnels. Il demeure aussi important qu’un lien s’installe avec le C.O. pour que tu sois davantage à l’aise pour te confier à lui. Grâce à cette moins bonne expérience, il te sera plus facile de nommer tes besoins ainsi que la façon dont ce dernier pourrait mieux t’aider.

 

Voilà! Tu en sais un plus sur cette profession. Les conseillers d’orientation de ton CJE appartiennent à un ordre professionnel. De ce fait, nous devons faire preuve d’intégrité, de confidentialité, d’éthique, de respect des normes professionnelles et d’un esprit critique. Si tu veux plus d’informations sur ce métier, visite le site internet : «www.orientation.qc.ca ».

 

Crédit photo : Félix Dupont
Collaboration : Simon Dufresne

 

Publié par

Joannie Blanchette
Poussée par la passion, mon travail me permet d’apprendre, de grandir et d’intervenir auprès d’humains tous aussi magnifiques et authentiques les uns que les autres. Décidément, j’ai une grande curiosité pour tout ce qui touche la complexité des parcours et la beauté dans la différence. Avec du travail et de l’accompagnement, je suis certaine que tout le monde peut se développer et réaliser ses potentiels.